ANTIMONDIALISATION OU ALTERMONDIALISATION
Ce mouvement a débuté en 1999, et constitue l’un des plus vaste mouvement de contestation au monde. Il se démarque par sa préoccupation face aux répercussions sociales du phénomène de la mondialisation. Constitué principalement d’ONG et d’individus indépendants, les altermondialistes re-questionnent le rôle de l’État-nation, la primauté de l’individu sur la collectivité, la culture unique vers laquelle on se dirige et plusieurs autres sujets polémiques. Désormais, les mouvements de citoyens se mobilisent pour faire entendre leur voix et ce, par l’entremise d’ONG internationales et locales. Ces différents groupes craignent toutes les décisions prises en catimini par les gouvernements et les multinationales, sans plus de considération pour le citoyen ordinaire. Ces ONG défendent différentes sphères d’actions comme l’environnement (ex. Greenpeace), l’aide humanitaire (ex. Amnesty international et la Croix-Rouge), les droits de l’homme, les femmes, les enfants, etc. Ils tiennent une place importante en ce qui a trait à l’opinion publique mondiale et se battent contre les pressions exercées par les «lobbies» auprès des dirigeants gouvernementaux.
Plutôt que de demander l'abolition des instances internationales telles que le FMI ou la Banque mondiale, les altermondialistes demandent la réforme de ces institutions. Ils dénoncent entre autre, la faible représentation, dans le processus de décision, des pays les moins avancés (notamment ceux d'Afrique subsaharienne, comme le Mali, le Burkina Faso, mais aussi ceux des Caraïbes et du Pacifique).[1]